Citoyenneté à la noix

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Spéciale casse-dédi à Jo, qui ne sera sûrement pas d’accord avec moi et qui va nous faire un commentaire moralisateur d’environ deux pages… De mon côté, je ne sais pas encore si ce dessin illustrera la vérité vraie de ce qui va se passer dimanche. De toutes façons, dimanche, c’est la FÊTE DES MÈRES, c’est tout ! Non mais !

Une réflexion sur “Citoyenneté à la noix

  1. Il n’y a pas que Jo à faire dans la moralisation. Il suffit de songer à l’Europe il y a seulement 20 ans. Juste avant la chute du mur de Berlin. La dictature était encore à nos portes. A 27 pays, elle s’éloigne mais est encore à nos portes, seulement repoussée de qques kilomètres.
    Plus loin on “célèbre” ces jours ci les 20 ans du soulèvement de la Place Tiananmen. No comment !
    La démocratie n’est pas la règle ici bas, alors il faut en user et en abuser.

    Eric a sa carte d’électeur et il l’assume

  2. je suis totalement d’accord avec Marie…
    je n’ai pas de carte d’électeur mais ce n’est pas pour autant qu’un jour je ne me déciderais pas à voter…

  3. TOBS est archi d’accord avec Eric, il faut aller voter, même blanc…un jour on n’aura peut-être plus le droit de rien faire du tout à cause des gens qui n’ont aucune conscience…
    Alors Marie tu viendras avec moi, tu verras ça fait pas mal !
    TOBS ira voter même si c’est la fête des mères !!!!

  4. d’accord avec Tobs et Eric!
    J’irai voter !!!!!!
    et après j’irais voir “je l’aimais” avec ma Maman, rien de mieux pour fêter la fête des mères (euhhh jme répète là ^^)

  5. On ne peut pas non plus voter sous la contrainte. Ce serait antinomique. Mais chez nos voisins belges on hérite d’une amende si on ne va pas voter. Chez nous, c’est juste obligatoire.

  6. Mais Marie faut aller voter, au pire tu votes blanc mais s’il te plait va voter….Il en va de notre démocratie….Si personne ne va voter ils vont dire que ça sers à rien et on tombera sous une dictature….Bon ok j’exagère un peu mais si peu…..

    Et puis bien sur bonne fête à toutes les mamans…..(oui oui je sais il faut pas le dire avant blablabla)

  7. Marie tu savais que tu déchaînerais les foules avec ton fameux sujet d’aujourd’hui mais le grand absent reste Jo ! ? où est-il encore passé celui là …la spéciale dédicace l’a fait fuir…

  8. Marie, je suis d’accord avec toi, je ne sais pas encore si je vais aller voter. Mais mon prof d’histoire de l’année nous a dit que les élections européennes étaient très importantes.
    Je sais que le droit de vote est un droit durement acquis mais le problème, c’est que pour bien voter, il faut prendre le temps de réfléchir et donc il faut s’informer sur la politique, l’actualité… et ça prend énormément de temps.

  9. Wahhh, la réput’ de ouf que j’ai ! ^^
    Eh bien non, je n’ajouterai rien : tout a été dit ! 😉 Je suis super content de la spéciale kassdédi t’as vu ! Désolé d’avoir mis si longtemps à répondre (je suis absent 4 heures et c’est le drame ^^), mais je suis overbooké ici… Je suis passé ce matin, mais y’avait encore rien, alors chuis allé taffer, t’as vu.

    Jo kari, et il l’assume !

  10. Eh bien !!!
    Marie, quelle chance tu as de voter ! Moi, il ne me tarde que ça !!!
    Tu ne te rends pas compte de la chance que t’as !

    C’est le Conseil national de la Résistance qui prend l’engagement, en 1943, d’accorder aux femmes le droit de vote.
    Il le fait en considération des services rendus dans le cadre de la lutte contre le nazisme et en hommage aux héroïnes mortes pour la France, comme Berthie Albrecht, Madeleine Michelis et tant d’autres.

    Il s’agit donc plus d’une récompense que de la reconnaissance d’un droit naturel.

    25 ans auparavant, à la fin de la Première Guerre mondiale, les mêmes causes avaient failli avoir les mêmes effets.
    En effet, au vu de l’immense effort économique fourni par les femmes pendant ce conflit, plusieurs propositions de lois avaient vu le jour à partir de 1917.
    Ces propositions comportaient cependant de nombreuses restrictions. Ces projets prévoyaient de reconnaître le droit de vote aux plus méritantes, aux plus mûres et aux plus disponibles telles les veuves de guerre ou les femmes âgées de plus de 30 ans libérées de toute contrainte éducative.

    Le Sénat avait repoussé ces projets en 1922 en évoquant les plus classiques arguments misogynes.
    La droite, extrêmement réactionnaire, affirmait que la femme n’avait pas à faire de politique ; la gauche, hypocrite, craignait que les voix féminines n’aillent en masse vers un vote clérical.

    Un paradoxe

    Dans le gouvernement du Front populaire, en 1936, trois femmes sont secrétaires d’Etat dont Irène Joliot-Curie à la Recherche scientifique, Suzanne Lacore à la Santé publique et Cécile Brunschwig à l’Education nationale.

    Le paradoxe est vraiment remarquable. Ces femmes, qui n’ont pas le droit de voter, peuvent prendre des décisions politiques.

    Les femmes face aux urnes

    En avril 1945, les femmes se rendent en masse aux urnes pour les élections municipales puis pour la désignation de l’Assemblée constituante en octobre.
    Le résultat des élections ne confirme qu’en partie les craintes exprimées par la gauche. Si les femmes favorisent les partis conservateurs davantage que ne le font les hommes, le vote à gauche reste majoritaire.

    Affiche électorale de l’Union des femmes françaises en 1945

    Durant les trois décennies suivantes, le vote des femmes reste toujours plus conservateur. Il bénéficie en particulier au général de Gaulle, qui recueille encore 62% des voix féminines en 1965.

    D’une manière générale, les femmes ont tendance, plus que les hommes, à personnaliser leurs choix politiques.

    Ce n’est qu’à partir du milieu des années 1970, que le vote féminin commence à se rapprocher statistiquement du vote masculin.
    Les comportements politiques dépendant alors davantage de l’âge et de l’appartenance à un milieu social que du sexe.

    Peu extrémistes

    La différence marquante au début des années 1990, entre le vote féminin et le vote masculin, est la répugnance des femmes à voter pour les partis extrémistes.
    Ainsi, le vote communiste est plus rare chez les femmes ; de même, à l’autre bout de l’échiquier, le Front National est soutenu majoritairement par des hommes.

    Désintérêt ou déception ?

    A la fin des années 1980, les femmes représentent encore 53% du corps électoral. Puis, leur nombre diminue inéluctablement.

    Les femmes militent moins que les hommes et sont moins souvent candidates et donc élues en moins grand nombre.

    Il n’y a qu’au niveau des instances locales où elles sont vraiment présentes.

    Dans les années 1990, 16,4% des conseillers municipaux et seulement 5,4% des maires sont des femmes.
    Au plan national, c’est encore pire puisque moins de 6% des députés sont des femmes.

    Les nouvelles électrices s’informent en avril 1945

    Ce désintérêt est tel qu’en 1982, un projet de loi projetait d’instaurer un système de quotas rendant obligatoire la présence d’un pourcentage de femmes sur les listes des candidats des partis aux différentes élections.
    Le Conseil Constitutionnel a repoussé, avec sagesse d’ailleurs, une loi qui n’aurait fait que d’établir une inégalité de traitement entre hommes et femmes.

    Cette loi n’aurait d’ailleurs probablement rien changé à la situation française. En tant que femme, je ne pense pas que l’éventuelle misogynie des élites soit la cause réelle de ce désintérêt.
    Une longue tradition française fait que les femmes lisent moins les journaux, militent moins dans les syndicats ou les partis et s’intéressent moins à la vie politique et surtout internationale.

    Une nouveauté: des talons et des bas sous le rideau de l’isoloir en 1945

    Pourquoi ? C’est là une question délicate. Il est évident que le poids de tant d’années d’oppression et d’inégalités ne peut disparaître en un clin d’œil. L’inégalité devant l’éducation supérieure a également marqué de nombreuses générations.

    Si aujourd’hui, tous les métiers sont accessibles aux femmes, ce n’était pas le cas, il y a encore moins de 20 ans.
    Une loi a légalisé le droit de vote en une journée mais pour modifier les mentalités, il faut souvent plusieurs générations.
    Et ce changement nécessaire des mentalités concerne tout autant les hommes que les femmes.

    Des inégalités toujours flagrantes

    En France, il reste toujours deux domaines où il n’y a guère eu de changement : la politique et les tâches ménagères.

    La France se situe très en deçà de la majorité des pays européens pour ce qui est du nombre de femmes élues députés. Il a fallu la révision constitutionnelle du 28 juin 1999 concernant les partis politiques pour faire progresser l’idée que les femmes devaient partager avec les hommes tous les pouvoirs. Mais cette réforme n’a pas eu les effets qu’on pouvait espérer : aux élections de 2002 le pourcentage des femmes parmi les députés est passé de 10,9 % à 12,3 %. En revanche, dans les conseils municipaux, elles ont presque atteint la parité avec 47 % de conseillers. (Source : ministère des affaires étrangères)

    Enfin, il reste encore bien des progrès à faire pour le partage des tâches ménagères.

    Quand on demande quelle innovation a le plus changé la vie quotidienne des femmes, ces dernières plébiscitent en premier le lave-linge et les couches jetables alors que les hommes évoquent en premier le micro-ondes et les surgelés …. (Source : ministère des affaires étrangères)

    Le droit de vote des femmes dans le monde

    Les pays anglo-saxons sont les premiers à avoir accordé le droit de vote aux femmes :

    Nouvelle-Zélande : 1893
    Australie méridionale : 1894
    Australie occidentale : 1899
    Tasmanie : 1903
    Canada : 1918 (1940 seulement au Québec)
    Grande-Bretagne : 1919 avec restriction d’âge puis 1938
    Afrique du Sud : 1930

    Réunion politique à Trafalgar Square en 1908. Les suffragettes anglaises réclament le droit de vote. Cette association, fondée par Emmeline Pankhurst, n’hésitera pas à utiliser la violence pour faire triompher ses idées

    Aux Etats-Unis :

    Wyoming : 1869
    Colorado : 1893
    Utah : 1895
    Idaho : 1896
    Au total, 11 autres états les rejoignent avant 1914
    Europe Centrale et pays nordiques:

    Finlande : 1906
    Norvège : 1907
    Danemark : 1915
    Islande : 1919
    Pologne : 1918
    Allemagne et Pays-Bas : 1919
    Autriche : 1920
    Tchécoslovaquie : 1921
    Hongrie : 1925
    Roumanie : 1935
    La queue du peloton:

    Espagne et Portugal (avec des restrictions de niveau scolaire) : 1931
    France et Italie : 1945
    Israël : 1948 (dès la déclaration d’indépendance)
    Belgique : 1949
    Grèce : 1952 (limité aux élections législatives)
    Iran, Kenya : 1963
    Koweït : 2005
    En Suisse, la plupart des femmes peuvent voter à partir de 1971. Mais, l’irréductible canton d’Appenzell Rhodes persiste à refuser ce droit naturel jusqu’en 1990.

    Bravo si tu as lu jusqu’au bout 🙂

    Fais comme tu veux, mais rends-toi compte que tu as énormément de chance, car des femmes d’autres pays, considérées comme des sous-merde, ne rêvent que de voter…et elles n’en ont pas le droit…

    Voici pour le petit cours d’éducation civique d’aujourd’hui ! 😀

  11. moi je suis d’accord avec Eric !

    Surtout que si on vote pas, c’est les partis qui nous déplaisent qui risquent d’obtenir des voix

  12. Amis chapeaunautes, ne mettez pas tant de pression à Marie. C’est à elle de choisir. C’est aussi le luxe de la démocratie ; même si je pense que le geste, la participation, sont importants.

    Pour des raisons que je ne vais pas détailler, un bulletin blanc = une abstention. Mais symboliquement, je trouve que ce n’est pas la même chose. Sauf si l’abstention est un acte hautement revendiqué.
    Bon et puis, c’est moins rationnel, mais ça a du charme un bureau de vote. On a le temps de voir ses voisins.

    Trop fort Lisa. Où as tu trouvé toutes ces infos ?

  13. Et bah dimanche c’est pas que la fête des mères!!
    C’est l’anniversaire de mon papa aussi!
    Mélanie sait que Chapeau est abstentionniste.
    Mélanie n’est pas d’accord avec elle mais elle est heureuse que Chapeau l’assume!

  14. moi j’ai resu l’enveloppeet je lit tout les programe pour décider pour qui je vais voter!
    En même temps je sais pas si je pourais voter car j’ai mon spectacle de théatre ce jour la!

    Bref je te comprend marie,le vote c’est pas obligatoir,c’est recommender mais c’est tout^^

  15. C’est un jeu de mots bidon faisant référence à un sport de plein air un peu oublié ! 😉

    Eric : ça part demain ! 🙂

    Jo retourne sur son mémoire, et il l’assume !

  16. zut j’ai compris le jeu de mot du jo kari..;serais je donc de la race des trop vieilles à qui ce jeu parle?
    J’y ai beaucoup joué sur la promenade de la plage du havre!!!!

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