Quand j’étais au lycée, je me souviens avoir discuté avec un étudiant de passage, sûrement ancien élève nostalgique, qui m’avait (pré)dit qu’après avoir eu mon bac, je perdrai contact avec quasiment toutes les personnes que je côtoyais à ce moment-là. Cela m’avait semblé complètement grotesque, le lycée c’était ma deuxième maison, les gens que j’y voyais ma seconde famille. L’idée de vivre une vie autre que celle que j’avais au milieu de cet immense noyau de gens me paraissait inimaginable.
Six ans après, je peux en effet compter ceux qui restent sur les doigts d’une main.
Parmi eux, ces deux-là. Mes deux piliers, comparses, rochers, qui sont restés là, debout, à mes côtés, quoi qu’il arrive, quelle que soit la force des vagues qui sont venues nous chatouiller ou nous gifler. Deux mecs purs, vrais, sincères, bon, drôles, courageux, singuliers.
Deux artistes. Notre amitié s’est scellée sur une scène de spectacle, c’était sûrement un signe.
Au lieu de prendre rendez-vous chez le psy, ils écrivent et s’auto-éditent.
Il y a un an et demi, Nicolas (à gauche), publiait Un Bouquet d’oeillets rouges, son premier roman. C’est aujourd’hui au tour de Florent (à droite), de sortir son livre, Liberté d’émotions, un recueil de ses textes, écrits pour certains il y a 7 ans. Entre prose, poésie, paroles de chansons, on ne saurait coller d’étiquette à son travail d’écriture. Si ce n’est peut-être les mots “liberté”, “talent”, “savoureux”, “sourire”, “courageux”, “surprise”.
Florent explique dans la petite vidéo qui suit qu’écrire ses textes c’était 80% de sa thérapie. Les 20% restants, c’était de les publier. Voilà, pari tenu. Et moi je lui tire mon chapeau. Bravo.
Dis donc Marie, j’suis là, en filigrane 😉
Ravie pour Florent, des énormes bisous à vous.
Tellement bien ces potes là que moi aussi je veux être un peu dans la compote….
Et ils ont tellement de talent ces deux là !!! Il faut les lire. Pour tout, pour rien. Pour leur modestie, pour leurs sourires. C’est ça la vie, rencontrer des artistes du quotidien. Des vrais de vrais. Plus vrais que vrais (et avec eux, ceux qui vont autour). Des AMOURS qui ne se prenent pas la tête.
Merci mille fois Marie pour ton amitié, ton soutien et ton talent. Merci aussi à Eric, Kate et tout ceux qui me soutiennent dans mon art. Vive l’écriture !
Mon commentaire est très peu lié à cet article et j’en suis désolée… mais je ne savais pas où pouvoir le crier: Mouk!!!!! en dessin de couverture!, comment pourrais-je ne pas avoir envie d’en savoir plus sur toi et ton blog? 😉
Mais en passant, félicitations à tes deux amis, qui sont allés au bout de leurs rêves et visiblement, ça marche et tant mieux 🙂