Je n’aime pas le passage à la nouvelle année, moi qui suis une grande nostalgique, j’ai toujours peur de laisser derrière moi de meilleurs moments que ceux qui vont arriver. Mais c’est mon caractère, optimiste, qui l’emporte vite. Je contemple un instant ce qui vient de passer puis me jette dans le nouveau, avec plein de projets dans la tête et dans le cœur.

Avec le congé maternité d’octobre à février, j’ai l’impression d’avoir échappé à l’hiver en 2014, ce qui m’a un peu perturbée, réchauffée aussi. Un mois à câliner mon tout petit bébé, puis la reprise du travail, une quarantaine de jours difficiles, à ne pas réussir à trouver mon rythme, à me sentir tout le temps trop fatiguée, à ne me sentir à mon aise dans aucun des domaines où on m’attend. Peu de temps à deux, beaucoup de moments à trois, on l’a bien cherché mais on le veut bien. Rapidement le printemps efface ma fatigue, et après un concert de Rose, me voilà qui danse danse danse sous les spots du bal des pipelettes, entourée des personnes que j’aime le plus au monde. Une belle journée à la capitale en avril. Puis Mai se pointe, et avec lui les 18 ans de ma petite sœur, l’immense travail surprise enfin récompensé par cette grande fête, son sourire et ses larmes de joie, par ces quelques secondes d’adrénaline pure que je revis dans ma tête quand il fait gris. 10 années d’absence enfin balayées, perdre un grand-père mais retrouver le reste de la famille, un poids en moins sur le cœur. Trois jours à Barcelone, folie absolue mais nécessaire. Un été peu ensoleillé, sans beaucoup de pause, se sentir fatiguée avant même la rentrée. Mais les saisons sont magiques sur moi, et hop l’automne, ma préférée, me chatouille de ses feuilles rousses, me pique d’envies, d’idées nouvelles. Il est là pour moi le début de l’année, on enlève l’enveloppe morte, et on renaît, hop ! Faire goûter la citrouille à mon petit cupcake, préparer son premier anniversaire, des paillettes plein les yeux. 3 semaines folles, de travail, de préparatifs, et une journée magique à Paris, rencontrer mes dindes en chair et en plumes, puis m’offrir une heure seule à respirer l’air pollué de cette ville adorée. Noël, simple, doux et scintillant, emballer déballer les présents, et admirer le cupcake esquissant ses premiers pas au pied du sapin. L’année se termine comme elle a commencé, tous les trois dans notre nid douillet, fauchés mais souriants, le cœur comblé d’être ensemble, de s’être trouvés.

Ce matin, la boîte aux lettres était déjà remplie de bonnes nouvelles, je n’attends donc que du bon pour 2015. Je croise les doigts pour un nouveau travail pour mon chauve, la réalisation de tous les projets que j’ai derrière la tête, 365 jours de bonheur et de découvertes pour Victoria, plus de moments à deux, plein de temps pour nous trois, pour mes amis loin et mes amis près, pour vous aussi, pour ce blog que j’aime tant.

Mille bonheurs à vous tous, merci d’être toujours là !