Voilà déjà quatre mois complets d’école pour mon cupcake. Je me suis dit que ça serait le bon moment pour faire un petit bilan, pour celles par exemple qui ont jusqu’à septembre pour se faire à l’idée que leur bébé sera bientôt un mini écolier et qui commencent peut-être déjà à baliser doucement !
Passée la déception des sorties annulées à cause de vigipirate, de la boule dans la gorge à l’annonce de l’exercice de cache-cache/roi du silence si jamais un terroriste débarquait pas loin, de la fête de l’école aux oubliettes parce que les autres parents ne sont pas assez motivés et la cour trop petite, nous avons ouvert cette nouvelle page de notre vie de parents…
Les deux premières semaines d’école ont été très stressantes pour Victoria. Dès le début on a senti qu’elle allait aimer, mais l’inconnu, le rythme, le bruit et la séparation après un été collés-serrés ont pris toute la place les premiers jours. J’avoue qu’on était pas fiers non plus. Le jour de la rentrée, nous avons pleuré tous les trois ! Et puis ça s’est vite tassé. Notre petit clown de la maison s’est avérée très sage et obéissante pendant les heures de classe, un peu timide les premières semaines puis de plus en plus à son aise. Quand elle a commencé à vouloir jouer à la maîtresse à la maison, on s’est dit qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter !
La petite course du matin a commencé, source d’angoisse pour moi aussi : j’ai la phobie du retard, mes pires cauchemars enfant (et même encore parfois) c’était de ne pas être à l’heure. Et je voulais éviter de presser démesurément Victoria, déjà suffisamment chamboulée par sa première rentrée.
Nous le matin, on adore prendre le temps. Un vrai petit déjeuner, émerger doucement devant un petit dessin-animé, boire un thé et prendre une bonne douche pour moi, se préparer tranquillement. Courir et arriver en sueur à l’école, très peu pour moi. Mais avec les petits caprices d’un cupcake de 3 ans, qui refuse de s’habiller, préférait finalement des couettes et pas une tresse, les chaussettes bleues et pas les roses… Il y a un espace temps très spécial entre 7h et 8h20, les minutes passent à une vitesse démesurée et on se retrouve vite en mode Hulk. C’est l’aspect sur lequel je ne suis pas encore assez au point. Il faudrait peut-être envisager de mettre le réveil un poil plus tôt mais j’ai du mal à sauter le pas !
Nous avons fait le choix, car nous en avons la possibilité, de ne mettre Victoria à l’école que le matin. C’est un rythme qui lui va bien, elle n’a jamais émis l’envie de passer l’après-midi à l’école pour l’instant. Et comme mademoiselle est une vraie marmotte, on se dit qu’elle est mieux dans son lit. Petit réglage fait récemment cependant, on ne la laisse plus dormir jusqu’à ce qu’elle se réveille d’elle-même à la sieste, sinon ça peut aller jusqu’à plus de 16h30 et le soir… bien que sage dans son lit, elle n’est toujours pas dans les bras de Morphée à 22h passées. J’ai été tellement marquée depuis des années par l’affiche “longues veillées… journées gâchées” dans le cabinet du médecin que ce n’est pas envisageable de continuer comme ça. La sieste a donc été un peu écourtée, ce qui lui donne du temps en plus pour jouer, ou pour sortir en balade, et tout le monde est content.
Pour le reste, nous avons utilisé les services du site C mon étiquette pour marquer ses petites affaires à son nom et éviter de les perdre (le pack maternelle est idéal !). La plupart de ses petites chaussures sont à scratch ou faciles à enlever et remettre (une pensée pour son Atsem en or massif, qui remet 25 x 2 petites chaussures chaque jour), son manteau d’hiver est léger et chaud, easy à enfiler et à fermer, et les moufles glissées dedans, dont la simple vue fait toujours d’ailleurs résonner dans ma tête la chanson de Bénabar “Moins vite, trainez en chemin qu’on en profite, Moins vite, laissez dans nos mains vos mains si petites, deux précieux cailloux au fond des poches, et par-dessus tout les moufles qui pendent des manches…”.
Pour bien terminer la journée, le rituel du soir après le brossage des dents et l’enfilage du pyjama, c’est de choisir la tenue du lendemain, de lire une belle histoire (j’ai plein de beaux livres à vous montrer !), de se re-raconter toutes les jolies choses faites depuis le matin, de se faire un énorme bisou câlin et enfin de boire un petit coup d’eau. C mon étiquette a offert à Victoria une super gourde avec son prénom dessus, et elle l’adore. Faut dire qu’elle est vraiment trop jolie et pratique. Vivement notre prochaine aventure, qu’on l’embarque avec nous !
Merci C mon étiquette pour le service rendu ! Et chez vous, comment ça se passe le petit train-train des écoliers ?
Super cet article, j’ai adoré suivre vos petits rituels et les premiers pas de votre joli Cupcake à l’école. Je ne commente pas souvent mais je suis ravie de cette bulle de douceur que tu nous proposes quotidiennement sur ton blog. Belle année à vous 3 et à ceux qui vous sont chers !
La rentre n’est pas encore pour maintenant Ouf mais j’y pense deja une petit larmichette sera versee j’adore son petit sac et son bonnet pilou pilou 🙂
Comme d’habitude, nos petits se ressemblent. Sam ayant le côté bougeon en plus :-). Les premières semaines, on ne brillaient pas avec la maîtresse qui nous disait “je ne peux rien faire, il est tout le temps collé à moi”. Là, la maman au fond de moi se sentait un peu coupable de la fusion pourtant contrôlée qu’on partageait. Visiblement pas tant que ça ! En fait, c’est passé tout seul. Après quelques semaines, on s’est revues et elle m’a dit qu’il avait encore des petits stress du “on fait quoi après ? Et après on va où ? Et demain ?” (qu’il a aussi avec nous) mais que ça allait mieux dans l’ensemble. Toujours tourbillonnant mais mignon et bien à son aise. Il a une super maîtresse (elle a refusé de faire l’exercice terrifiant), on l’aime beaucoup. Ca compte aussi… Allez petite Vicky, ce n’est que le début, et puis le matin ca va se régler tout seul, vous allez trouver la solution ! Bisous bisous ! (purée j’ai plus d’étiquettes pour marquer les affaires, heureusement que tu es là pour me le rappeler !!!)